pas compris la blague dans l’image…
Vu sa gueule de déterré il a dû passer + de temps à jouer qua dormir 
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Que c’est con. 
C’est tellement vrai :
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Bon c’est pas le lieu pour ça mais c’est tellement faux… A la limite, sur l’uniformisation trap des productions, je veux bien le suivre (encore qu’entre le son de la scène rap de Houston et celle voisine de Baton Rouge, par exemple, les différences restent bien identifiables) mais sur les flows, non. Prétendre entendre plus de différences entre Slick Rick et Dana Dane qu’entre Young Thug et Migos (dont les 3 membres n’ont déjà d’ailleurs pas le même flow), c’est simplement de la mauvaise foi.
Bref, si tous les jeunots rappent aujourd’hui de la même façon, une chance qu’ils aient pas pris Snoop comme modèle, qu’est-ce qu’on se ferait chier sinon. (/contre-troll)
Mais sinon son imitation est rigolote, c’est vrai.
Ce qui serait encore mieux c’est qu’ils rappent comme ils rappent, eux, naturellement.
Sans copier un style. Ils doivent être assez doués quand même pour apporter un truc unique à eux. Là faut être malhonnête pour dire que ça se ressemble pas.
Je préfère écouter l’avis de Snoop là dessus.
On est tous d’accord sur au moins une chose :
c’est d’la merde ?
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Pour remettre les choses dans l’ordre, c’est le montage illustrant le propos de Snoop – c’est malheureusement devenu le propre de ce type de montage – qui est malhonnête. Il isole des vers ici et là, d’artistes plus ou moins connus d’ailleurs, comme s’ils représentaient la quintessence de leurs flows, invisibilisant sciemment la variété de leurs nuances.
Alors il y aura toujours – et il y a toujours eu, c’était pareil dans les années 80 et 90, c’est indissociable d’une industrie florissante – des suiveurs et il y a bien sûr aujourd’hui de la trap générique, particulièrement à Atlanta. Mais pour reprendre deux de ses exemples, Future a vraiment son truc a lui, avec une maîtrise inégalée de l’autotune et Young Thug, le premier cité dans le montage, c’est l’archétype de la nouveauté dans le flow, avec une musicalité, une plasticité voire un sens de l’improvisation (je parle toujours des inflexions de voix, pas des textes) que je n’avais jamais entendues de ma modeste carrière d’amateur de hip-hop. Quand on écoute pour la première fois un morceau de YT, on ne peut pas deviner ou anticiper la façon dont il va rapper, il y a toujours des surprises. En résumé il a son style à lui. Qu’on aime ou non.
Entendu de loin je comprends qu’on puisse trouver ça impersonnel (ou nul, pour quelqu’un qui n’y connaît rien comme @Abdou), mais venant de Snoop qui je pense connaît la question, on devine qu’il est dans la posture classique réac’ du gardien du temple, avec donc, lui aussi, sa part de mauvaise foi. C’est le jeu des guerres de clochers du rap, mais je dois avouer avoir toujours préféré les rivalités géographiques aux conflits de générations.
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Tes propos sont cohérents et bien argumentés. 
Je dois faire aussi mon réac mais je trouve que plein d’artistes se ressemblent maintenant, je n’avais pas autant cette impression avant.
Je suis perplexe, je me pose en gardien du temple , je suis resté près du temple parce que je trouve que l’originalité est absente, tout comme le faible nombre de son intemporel sorti ces dernières années. Snoop n’est certainement pas le meilleur rappeur mais il est resté originale avec son personnage et ses choix musicaux ( l’album avec quik et teddy Riley ). Aujourd’hui j’écoute encore doggystyle ou doggfather et je pense pas que ça sera le cas de Young thug
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L’intemporalité vient avec les années, il faut être patient les amis.
Le rap old school a particulièrement ce côté générationnel, et je pense que ce débat pourrait rejoindre celui sur Star Wars, où l’on sent bien qu’écorner les figures mythiques est vu comme un blasphème par les adorateurs de la première heure. Il y a comme un sentiment de dépossession à l’idée de voir un genre/une saga accessible à un nouveau public, plus jeune. Les choses changent, et il faut savoir rester curieux, ce qui n’empêche pas d’apprécier le confort de nos vieilles pantoufles.
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Je préviens d’avance, j’y connais rien en rap. Mais ce qui me fait flipper, c’est que j’ai l’impression que Drake fait des émules. Il n’est même surement pas le précurseur dans le genre mais cette façon de marmonner des chansons, je trouve ça insupportable. T’as l’impression que les mecs sont en pleine descente au fond de leur lit, à essayer péniblement d’enregistrer leur chanson.
Il est en tout cas le mieux placé pour avoir des obsèques nationales dans 50 ans à La Madeleine.
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Je dois avouer méconnaître totalement Drake, je suis même pas sûr d’avoir déjà entendu un seul de ses morceaux, il apparaît jamais dans mon radar. Mais je vois ce que tu veux dire, et l’impression que les mecs planent n’est pas toujours qu’une impression, la moitié de leurs chansons parlent de molly, crack et autres cames diverses et variées (l’autre moitié parlant de putes). C’est un double fond de commerce, par le business et l’ “inspiration” qu’ils en tirent dans leur musique. Personnellement, je trouve pas ça moche et ça permet de comprendre un peu moins ce qu’ils baragouinent, ce qui n’est pas un mal tant ça vole globalement au ras des pâquerettes. C’est pas un regret hein, parce que j’aime assez peu le rap moraliste et que je privilégie le son au message.
Pour te donner raison sur ce point je crois qu’il ne s’agit pas que d’un ressenti, et que cela s’explique par une simple raison mécanique : la rap s’est démocratisé, la scène autrefois bi-polarisée s’est complètement fragmentée, la distribution a changé de nature (le téléchargement gratuit des mixtapes s’étant substitué à la vente de CD), chaque petit thug black des Etats-Unis (et ils sont nombreux) doté d’un minimum de talent peut éclater rapidement au grand jour alors qu’avant, sorti des grands patriarches du rap et de leurs lieutenants respectifs, l’offre était bien moindre.
J’ai personnellement fait mon deuil de ce rap-là et plus encore plus du rap indépendant de la fin des 90’s - début 2000 des labels Anticon, Peanuts & Corn, Project Blowed, Strange Famous, etc. C’était cool, mais c’est fini, je suis passé à autre chose. Ce qui ne m’empêche pas de les apprécier encore quand le mode aléatoire de mon baladeur Sony NW-A35 (merci au passage à @dzamiek et @valsou pour leurs conseils !) me les propose à l’écoute.
Et pour les nostalgiques du boom-bap, il y a toujours de solides revivalistes sur le marché, comme Roc Marciano.
Pour finir, s’il y a un mec qui semble mettre tout le monde d’accord (bon, sauf moi) depuis le début de la décennie, c’est Kendrick Lamar : revisites modernes et référencées des productions des années 90 (G-funk notamment), ouvertes à d’autres genres comme le jazz (lui permettant d’acquérir la respectabilité souhaitée), flow propre, fond social des lyrics, petit côté intello rescapé du ghetto… Comme en 2015 (et presque en 2012), son album truste cette année les premières places des classements de la presse, tous genres confondus.
Bon, le hors-sujet de cette conversation mériterait son transfert dans le topic approprié.
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Merci pour ce lien !
J’ai pu regarder de nouveau le Brésil-France de 2006 en quarts.
Et c’est fou comme le temps transforme nos souvenirs.
Le match de Zidane est passé de “Magique” à “de haut niveau” pour moi
La maladresse (voir pas au niveau international) de Malouda ne m’avait pas choquée à l’époque.
Le boulot monstre de Makélélé.
La quasi absence d’occases du Brésil avec pourtant une équipe All Star sur le papier, j’étais choqué quand j’ai revu les compos d’équipe.
Et quel plaisir de revoir jouer, un de mes joueurs préférés, Lilian Thuram.
Merci mec !
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Punaise, hier sur je ne sais plus quelle chaine, je suis tombé sur le concert de JUL…
Ça m’a donné envie de vomir.
Le mec chante avec un micro qui transforme la voix, c’est juste horrible. On aurait dit René la taupe.
Je te rassure, le micro c’est le même que pour tous les autres. C’est juste qu’avant de sortir dans les enceintes, il passe par un logiciel qui rend parfait celui qui n’est à la base, pas fait pour ce métier.